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    Soleil blanc © Axelle de Russé
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    Soleil blanc © Morgan Lowenstein
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Julie Berès : réel onirisme…

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On vous en dit plus sur Julie Berès, artiste associée au Théâtre de Chelles.

La rencontre avec le théâtre

Née en 1972, Julie Berès passe la plupart de son enfance en Afrique. À 18 ans, elle arrive en France pour poursuivre ses études, elle avait alors choisi la philosophie.
Cependant, son habitude du Festival d’Avignon, où ses parents l’amenaient chaque été, et sa rencontre avec Ariane Mnouchkine lors d’un stage de masques au Théâtre du Soleil, relancent son attrait pour le théâtre. Elle réalise que la mise en scène n’est pas qu’un métier d’hommes et intègre le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris en 1997.

Un onirisme affirmé

Elle fonde sa compagnie, Les Cambrioleurs, en 2001 lorsqu’elle crée Poudre ! au Théâtre National de Chaillot. Libération évoque une mise en scène qui « mêle le féérique et le burlesque », le goût de la metteuse en scène pour l’onirisme est déjà là, il ne la quittera plus. L’aspect protéiforme de ses créations s’affirmera de plus en plus, notamment à partir de 2006 où elle créé On n’est pas seul dans sa peau. Dès lors, textes, scénographie, images, créations sonores et vidéos se croisent, s’unissent ou se confrontent et concourent à délivrer des œuvres mouvantes, surprenantes. Soleil blanc ne dérogera pas à la règle, maquettes, vidéos, costumes et sons divers rythmeront la représentation.

Un ancrage dans la réalité

Les univers créés par Julie Berès sont pensés comme des environnement propices à la rêverie, mais aussi à la réfléxion. En effet, même si la scénographie invite au songe, chaque spectacle est ancré dans notre époque en traitant des sujets de société. Julie Berès confie s’approprier à chaque fois un « phénomène qui va l’intéresser, l’obséder, la troubler ». Avec On n’est pas seul dans sa peau, elle évoque la question du vieillissement, l’addiction dans Sous les visages, la bioéthique dans Notre besoin de consolation et, enfin, les craintes planétaires liées au réchauffement climatique dans Soleil blanc. C’est un théâtre engagé, vue comme un art politique.

Un travail méthodique et collectif

Ces sujets sont aussi l’occasion pour elle d’entrer dans une phase d’immersion documentaire. Elle partage le quotidien de personnes âgées en maison de retraite, va en Inde rencontre des mères porteuses, interroge des médecins, des sociologues, des enfants…
Tout ce travail ne se fait pas de manière individuelle, Julie Berès revendique une pratique collégiale dans l’élaboration des spectacle et s’entoure de scénaristes, d’auteurs et de vidéastes, tant pour la phase de recherches que pour celle de la création pure.

Au-delà des spectacles, l’action culturelle

L’action culturelle est sans nul doute l’un des fers de lance du Théâtre de Chelles, c’est donc tout naturel que nous ayons invité la Cie Les Cambrioleurs à travailler avec nous. En effet, au-delà de ses créations, Julie Berès œuvre – en Bretagne – à un important programme d’action culturelle à destination de scolaires, d’universitaires mais agit également dans les milieux carcéraux, des hôpitaux ou des maisons de retraite.

Une compagnie soutenue

Produite, associée ou en compagnonnage, Julie Berès a été suivie et soutenue par d’importantes scènes telles que le Théâtre National de Chaillot, le Quartz à Brest, le Théâtre Romain Rolland de Villejuif ou encore la Comédie de Caen – centre dramatique national de Normandie. C’est avec plaisir que le Théâtre de Chelles s’est associé avec cette artiste